Le cinéma, la mort, la folie et … quelques verres de sangria de Alain Tarlet-Gauteur
Mise en scène de Imer Kutllovci
Avec Brice LANDWERLIN, Mathilde STABILE et Maud VINCENT
Montage de Alice MURILLO
Dernière représentation, jeudi 24 avril à 21h00 et buffet campagnard à 19h30
(Attention : fermeture des portes 15 minutes avant le début de la représentation)
Synopsis :
Fred, cinquante-cinq ans, est atteint d’une grave maladie. Il ne lui reste que peu de temps à vivre. Passionné de cinéma, il passe son temps devant sa télé à revoir tous les films qu’il a aimés. Sa fille, Joanna travaille à Lyon. Elle revient à Paris tous les week-ends pour s’occuper de son père. Depuis de nombreux mois, l’état de Fred nécessite la présence permanente d’une infirmière ou d’une aide-soignante. Fred n’aime pas ces femmes qui le traitent comme un enfant. Après avoir fait virer la dernière aide-soignante, il menace de se suicider si on lui en impose une nouvelle. Son état s’aggrave… Sous l’effet de la morphine, Fred perd de plus en plus souvent sa lucidité. Dans ses moments de délire, il en vient à se prendre pour Pier Paolo Pasolini. Joanna est très inquiète, avec l’aide du médecin de famille, elle décide, contre la volonté de son père, d’engager Laura…
Laura est une jeune femme intelligente, avec de sérieuses références, qui a très bien compris ce qu’on attendait d’elle. Elle s’engage à mettre tout en oeuvre pour conduire paisiblement Fred jusqu’à sa dernière demeure, mais Laura a bien caché son jeu. Elle n’est pas exactement la personne que la fille de Fred avait imaginée, c’est une fille étrange, psychotique, passionnée de cinéma. Le choc de ces deux passions est inattendu, brutal, obsessionnel. Très vite la réalité s’efface pour laisser place à la fiction d’un parcours initiatique hallucinant…
Dans un univers sombre, Laura et Fred, personnages d’un scénario surréaliste et torride, vont mener un ultime combat contre la mort, soucieux de prolonger de quelques jours ou de quelques heures, la passion fusionnelle, utopique et sans issue, née de leurs boulimies cinématographiques. Leurs multiples tourments entraînent les spectateurs dans une sorte de folie collective dont le dénouement démontrera qu’elle n’a rien d’accidentelle…